La Vallée de Suran

Le Suran ou Surand, est une rivière française qui coule dans les départements du Jura et de l’Ain dans les deux régions Bourgogne-Franche-Comté et Auvergne-Rhône-Alpes. C’est un affluent de la rivière d’Ain en rive droite.

De 74 km de longueur2, le Suran naît dans la petite localité de Loisia, dans le département du Jura, à 395 m d’altitude, entre les lieux-dits Les Combes Bœuf et les Pièces Pertan4. Il se dirige d’emblée vers le sud1,2, direction qu’il maintiendra jusqu’à son confluent avec l’Ain sur la commune de Varambon près de Pont-d’Ain5. Dans la vallée, on entend dire : « à Varambon, e Suran perd son nom ».

Le Suran est une rivière assez abondante, alimentée par des précipitations elles aussi abondantes, comme tous les cours d’eau issus de la partie sud de la région du massif du Jura. Le département du Jura étant un précurseur de l’écologie, les collectivités locales ont élaboré un contrat de rivière qui fixe des objectifs en termes de qualité des eaux, de valorisation du milieu aquatique et de gestion équilibrée de la ressource

Le Suran présente des fluctuations saisonnières de débit très marquées, comme bien souvent dans l’est de la France, avec des hautes eaux d’hiver portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 8,0 et 11,3 m3/s, de novembre à avril inclus (avec un maximum en février), et des basses eaux d’été, de fin juin à fin septembre, avec une baisse du débit moyen mensuel jusqu’à 1,04 m3/s au mois d’août. Mais les fluctuations sont bien plus prononcées sur de plus courtes périodes.

Les crues sont modérées comparées à la moyenne des cours d’eau de la moitié sud de la France.

La voie romaine de Suran

Le tracé de cette voie suit à peu prêt le tracé de la route départemental 42 qui va de Neuville sur Ain (Ain) à Montfleur (Jura). Elle n’a fait encore l’objet d’aucune étude bien qu’elle revête une importance exceptionnelle pour l’histoire de la région dont elle a en grande partie conditionné tout le découpage administratif des siècles suivants.

Une borne milliaire à Germagnat, seul vestige, des nombreuses bornes qui ponctuaient les voies romaines en Gaule.

Le parcours du Suran